Compte rendu Roc d'Azur 2010 par JULIEN

30 Octobre 2010

Roc d'Azur 2010

Après quelques hésitations, je me lance dans le résumé du roc d’azur 2010.

Nous partîmes 120…euh non ce n’est pas ça, en fait nous sommes partis le vendredi matin en 2 vagues, une lotoise et une corrézienne : on ne mélange pas les torchons et les serviettes. La vague lotoise est très (trop pour moi) matinale pour être opérationnelle pour la course de tandem du lendemain ; quant à la corrézienne, comme des bons pères de famille nous partons après avoir déposé les enfants à la crèche ou à l’école, une voiture pour les gars de la SEROMA (Olivier, Fred et Ludo),

Une autre où on ne parle pas boulot (John, Philippe, et moi). Philippe et moi intégreront la première voiture, avant Marseille car John a décidé de terminer sa préparation physique dans un restaurant chinois à volonté, ce choix se révélera-t-il-judicieux ? Je laisse aux experts, au vue des résultats, de considérer que les nems et le canard laqué ne peuvent pas raisonnablement intégrer la diététique sportive.

A Fréjus, une fois s’être installer au camping, et avoir remarqué que nous étions perchés en haut de la ville et que le retour le dimanche finirait de nous rôtir, il nous faut aller récupérer les dossards et avec Philippe nos vélos

dans le camping des Bladier,

l’apéro attendra, la course d’abord. Mais le détour vaut le coup, car la tenancière avec son sourire kabyle, sa jupe et ses chaussettes de contention fait mentir la réputation des filles méridionales.

Le samedi, course pour certains et certaines avec un beau résultat à l’arrivée qui méritent quelques applaudissements. Une mention spéciale pour PACO qui a survolé le ROC KIDS.

Pour les autres lotois ce sera encouragements au bord des chemins et pour les corréziens salon du roc. La tournée des stands est très enrichissantes, les vélos sont bien présentés, mais ça doit pas être pratique de faire du VTT avec des talons de 20 cm, une jupe qui s’arrête au niveau de la salle de jeux (dixit Ludo), mais ça fait plaisir à Fred, et aux autres bien évidemment.

’après midi consistera à ne rien faire, sauf bien entendu pour les autres d’essayer de me mettre la pression, car avec un si petit dossard je me dois de faire une « perf » ; ce qui ne sera pas le cas, car la pression, moi, je la préfère en pinte.

Le dimanche, jour fatidique, le temps menace et le vent souffle et ce toute la journée, ce qui évite la pluie et c’est déjà pas si mal car on aurait pu enregistré quelques abandons. Après un petit « déj » frugal, et quelques photos prises par le neveu de John depuis la moto 1 nous voilà partis sur la ligne de départ. En différentes vagues nous voilà dans le vif du sujet, Ludo et moi sommes puceaux alors on commencera mollo, et c’est toujours mieux que Fred et ses 2 crevaisons au départ (conseil d’auvergnat : Fred pense au tubeless, c’est Michelin qui l’a inventé). Au départ, on se croirait lors du grand chassé-croisé du mois d’août, on roule cul à cul et en prime des bouchons, dont un au pied d’un raidillon où seuls 2 concurrents sont passés : nous avons encore des progrès à faire. Lors de cette première partie, nous pouvons constater des cimetières de caravanes dus aux inondations du printemps. Les chemins impeccables, les tandems ne leurs ont pas fait trop mal, traversent une végétation qui mêle garrigue et champ d’oliviers et tout ça sans jamais voir de bitume. Tout le monde, même John, saute le 1^er ravito qui propose pourtant une omelette géante, par contre les suivants seront les bienvenus car les dénivelés et les portions de relance commencent à s’accumuler. Arrivent les grosses difficultés avec la côte de la Flute où pas mal de coureurs posent le pied à terre et le tant redouté col du Bougnon, réputation peut être un peu usurpée tant c’est un boulevard sans trou, ni racine. Si les montées sont raides, les descentes ne sont pas en reste, car techniques et défoncées, qui me valurent 2 chutes. Après le col, le panorama commence à s’ouvrir, et on en prend plein les mirettes avec la mer

qui moutonne au loin. La dernière partie plus digeste, malgré la dernière difficulté dans le lotissement de Saint Aygulf, est ponctuée de quelques coups de cul et de belles descentes jusque sur la plage. Le sable et le sel justifieront une bonne révision pour le vélo. En point d’orgue de ce parcours, arrive le sentier des douaniers, qui me laisse toujours aussi admiratif quand j’apprendrai, un peu plus tard, que les tandems passent aussi bien que nous dans ce chemin littoral étroit et dans lequel aucune hésitation n’est permise, auquel cas c’est le bain de mer assuré. Le retour sure la base se fait par les pistes cyclables avec le vent dans le nez et où apparaissent les crampes. Enfin on va pouvoir aller fêter cette arrivée avec une bonne bière bien méritée entre lotois et corréziens. Le retour du lundi se fera tranquillement sous la pluie, qui a eu la gentillesse d’attendre, et le froid du Larzac.

Voilà c’est déjà fini, les puceaux, Ludo et moi, sont dépucelés à qui le tour ????????? Pour les amateurs, ce n’est pas aussi dur que ça mais c’est long.

Et je laisse le dernier mot, à Philippe, le vrai leader de ce groupe :

LE ROC C EST LA CLASSE A DALLAS !!!

Après l'effort le réconfort